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SI LE RACING M'ETAIT CONTE

Avec la collaboration de Jean Michel Chargé retouvez ici quelques phases passées du club qui ont construit l'histoire du Racing.

28. Si Racing-Neuville m’était conté

 

On compte peu de rencontres Parthenay-Neuville. Pourtant, le premier match remonte au 20 octobre 1946. C’était en promotion d’honneur et les temps d’après guerre restaient durs. En effet, les Neuvillois se présentent, chez eux, à Neuf plus un arrivé à la 25ème minute. Le onzième n’est jamais venu. Et malgré ça, les Parthenaisiens ne furent pas bons arrachant un 4-0 avec de la chance, Neuville ayant plusieurs fois trouvé les poteaux. Gourde et Y. Plantiveau inscrirent deux buts chacun. Au match retour, le 9 mars 47, ce fut le contraire. Le Racing ne put jouer faute de joueurs : les Normaliens « faisaient grève » et la NR prophétise la mort du Club !

Les deux clubs ne se retrouvent que le 7 janvier 1982 en promotion de ligue. Neuville domine et gagne 1-0 à Daguerre avec Poggioli, JL Forestier, Gréault, Ouvrard, Rivière, Davail, Ecault, G. Bonnet, Portron, Mandin. « Les Gâtinais paraissaient avoir des semelles de boue » (Marcel Aguillon dans le C.-O. du 8 janvier). Pour le retour, Le Racing encaisse 4-0 à Neuville. Entre temps, JM Chargé avait remplacé Y. Ouvrard au poste d’entraîneur. Le Racing était dernier et finira avant-dernier mais n’évitera pas la descente en 1ère division.

C’est en coupe de France que l’année suivante le Racing de B. Bodin affronte Neuville et gagne 3-0 (buts de Bodin, Réau et Guinfolleau).

En 84-85, les deux équipes sont à nouveau en PL. Les temps ont changé et la triplette Bodin-Coutentin-Guinfolleau fonctionne à merveille : Bodin 2 buts, Coutentin 4buts, Guinfolleau et Drapeau 1 but chacun : 8-1 à l’arrivée. L’équipe : Lambert, Chupin, Veillon, Décout, Body, Davail, Guinfolleau, Drapeau, Coutentin, Brossard, Joseph. Une équipe complète et solide qui montera en PH à la fin de la saison, même si au retour, Neuville surprend le Racing : 2-1 avec 2 buts de Poudret contre 1 but de Décout.

LE 16 novembre 1991, au troisième tour de la coupe du Centre-Ouest, le Racing bat Neuville 2-1 par Frafil et Rossard contre un but de Poudret. Match équilibré, mais à 1 à 1, le renard JF Rossard slalome dans les 18 mètres et tombe. Pénalty qu’il marque lui-même à la 88e minute. Au tour suivant à Laleu, l’équipe était composée de Bodet, Guillon, Raoul, Faucon, Marteau, Joubert, JL Réau, Sergent, Jamet, Rossard, Frafil Galteau, T. Réau.

2015-16 : match aller : Neuville : 3-Racing : 0.

27. Si Racing-Nouaillé m’était conté

 

 

Le Racing innove en allant jouer à Nouaillé, nouveau venu dans le paysage du football régional, le 21 janvier 2001, en promotion de ligue. L’augmentation des habitants dans cette commune fit qu’elle progressa aussi dans la hiérarchie du football.

Le Racing gagne 2-1 par les buts de Prioux (13e) et Liaigre (57e), prenant ainsi la première place à son adversaire du jour. Au retour, en avril, l’équipe de Trassart ne fait pas de détail : 6-0 sur un terrain de Daguerre « lourd et imbibé d’eau, le physique local prenant le dessus. Airault marque deux fois (29 e et 45e) et Prioux se régale (46e, 50e, 72e et 80e). Le Racing remontera en PH. La saison s’est jouée avec Courjault G ; et A., Bisleau, Dieumegard, Paillé, Liaigre, Bichot O . et V., Richard L., Airault, Vandrepotte, Lumineau, Prioux, Boyer.

Nouaillé rejoint le Racing pour la saison 2007-08, cette fois-ci en DHR. C’était le 11 novembre. « des efforts parthenaisiens non payés ! » titre la « Nouvelle République » du 13 novembre 2007. Le but de l’actif Garrido n’a pas suffi, Nouaillé ayant marqué deux fois. L’équipe : Douard, Novello, Boulestin, Millet, Guérin, Molton, Davail, Airault, Jamet, Garrido, Brogou, Pin, Guignard, (Loïc Richard entraîneur). Même punition auretour, le 16 mars 2008 : un but de Girard a suffi aux Poitevins.

La revanche fut tout aussi serrée l’année suivante avec une victoire 2-1 des Parthenaisiens le 30 novembre 2008, avec les buts de Belli (40e) et Garrido (58e) et une équipe ainsi composée : Douard, L. et C. Richard, Boulestin, Novello, Graham, Lusseau, Zéroual, Belli, Mendès, Jamet, Garrido, Fréboeuf, O. et V. Bichot. Au retour, le Racing gagne 1-0, but de Failler, mais cela n’empêchera pas la descente en fin de saison.


Si Racing-Saint-Jean d’Angély m’était conté

   L’histoire Racing-Saint-Jean commence avec la division d’honneur en 1951, le 30 décembre. Oui, on jouait pendant les fêtes en ce temps-là. Saint-Jean gagne 2-0 devant « une équipe courageuse » qui comptait les absences de Forage, Rouillon, Lahitte et Chargelègue. Que s’est-il passé au retour pour le dernier match de la saison ? Les Charentais se présentent à 9 et « ramassent » 11 buts. Y. Plantiveau, Coulay et P. Brossard s’en sont donnés à cœur joie.

       La saison suivante est aussi riche en buts : 4-0 pour Saint-Jean à l’aller, 6-0 pour le Racing au retour par Lahitte (17e et 60e), Guy Blancheton (43e), D’Incau (46e), Plantiveau (76e et 86e). Saint-Jean ne s’en remettra pas et descendra.

       Ce n’est qu’un demi-siècle plus tard, le 20 octobre 2001 que les deux équipes se retrouvent en promotion d’honneur. Le Racing domine d’entrée mais la pluie calme les ardeurs et l’arbitre arrête le match durant vingt minutes. Vandrepotte marquera à la reprise du jeu, puis en seconde mi-temps (84e). Les Parthenaisiens se relâchent et concèdent un but à la 89e. Au retour, pas de but malgré un « poteau » de Boyer. Ce 2 mars 2002, le Racing est 1er ex-aequo avec Soyaux…qui montera. L’équipe du 6 avril 2002 contre Saint-Xandre : Cluseau, Bisleau, Airault, C et L Richard, V Bichot, Boyer, Souchard, Lumineau, Dieumegard, Vandrepotte, Paillé, Sage.

       On se retrouve la saison suivante en PH et le 7 décembre 2002, c’est un match nul 2-2 à Daguerre (buts de Bernier et G Courjault) : « voilà deux nouveaux points abandonnés à domicile par Parthenay » (NR du 8-12-02). Au retour, le Racing gagne 2-0 (buts de Boyer et un arrière contre son camp. Le Racing reste sur une excellente série et se classe second derrière l’intouchable Bressuire, une seconde place qui sera synonyme de montée en DHR. Trassard s’en ira, devoir accompli. L’équipe du 23 mars 2003 à Melle : A et G Courjault, O et V Bichot, L et C Richard, Besson, Paillé, Vandrepotte, Bernier, Guérin.

       Nouvelles retrouvailles en 2008-2009 et Saint-Jean gagne 1-0 à Daguerre, malgré les efforts « du jeune tandem Belli-Garrido » (NR du 02-03-09). Au retour, c’est à nouveau la défaite (2-1, but de Belli), avec C et B Douard, C et L Richard, O et V Bichot, Zéroual, Davail, Guérin, Garrido, Belli, Novello, Failler, Jamet.

       Inutile de rappeler le score du match-aller de cette saison 2014-15 !…

 

 

24. Si Racing-Saintes m’était conté

 

       Il y a plus de dix ans (2003) que le Racing n’a pas rencontré Saintes, et encore c’était la réserve. Le premier choc eut lieu le 22 septembre 1951 grâce à la montée en honneur du Racing du président Bouillaud. Le « C.-O. » du 21 septembre présente le match longuement en qualifiant le Racing de « survolté », puis parle de « notre glorieux Racing, seul porte-drapeau du football deux-sèvrien en cette catégorie… ». Bien vu ! Yves Plantiveau… plante un but dès la 34e minute et le score ne bougera pas malgré un autre tir de Plantiveau sur la barre. Grimaud dans les buts fera le reste.

       Changement de décor au match retour le 10 février 1952 : 5-0 pour les Saintais. Rien à ajouter si ce n’est que le gardien Guy Michaud (père de Bruno) a été blessé et remplacé dans les buts par Lahitte. Il n’y avait pas de remplaçant à cette époque.

       Guy Bonet remplace Blanchard, éphémère entraîneur du début de saison et Mougne remplace Bouillaud à la présidence là aussi en cours de saison. Autre bizarrerie de cette saison 51-52, le Racing n’avait gagné qu’un point à l’extérieur après la 24e journée. Les deux points de la victoire à Poitiers lors du dernier match assureront le maintien en Honneur.

       Pour 1952-53 Bak arrive du Racing-Club de Paris pour entraîner. Mais pour les premiers matchs de septembre, il y a beaucoup d’absents. En effet, les Normaliens Lahitte, Plantiveau et Rouillon sont encore en vacances et Saintes bat le Racing 3-2 (buts de Bak et Coulais). Les Parthenaisiens prennent leur revanche sur le même score au retour avec les buts de Bak, Gaston Blancheton et « de l’ailier gauche » (Lahitte ?). A ce moment là, à Noël, les deux équipes étaient aux dernières places du classement. Les matchs retour sont plus fructueux. Le Racing finit 6e mais Saintes descend. L’équipe en janvier 1953 à Chambon : Le Goff, P. Martin, Boirret, Pérez, Bak, Gonzalès, D’Incau, Plantiveau, Blancheton, P. Brossard, Lahitte.

       La coupe de France réunit les deux équipes le 24 septembre 1956 pour le 2e tour et le Racing gagne encore 3-2 (buts de Blancheton, 2e et de A. Parthenay, 72e et 80e).

       Nouveau match de coupe de France (3e tour) le 15 octobre 1961 : 1-1 avec des prolongations qui ne donnent rien. En ce temps pas de tirs au but mais match à rejouer. Anecdote : Philippe Brossard, à la dernière minute, sans adversaire dans les buts et à quatre mètres, tire à côté ! Le match d’appui donne 5-1 pour Saintes avec à nouveau la sortie du gardien (G. Fouillet), blessé à la 20e minute. Le reste de l’équipe : JM et G Vincendeau, Ristor, Boucheron, Parthenay, Brin, Couderc, Hernandez, Garcia et Cohen (entraîneur).

       Troisième rencontre de coupe (1er tour) le 24 septembre 1972. Saintes est en honneur, le Racing en 1ère division. Il n’y a pas eu miracle : le Racing perd 5-0.

L’équipe du dimanche précédant à Combrand : Chartier, Rivière, Genty, Marteau, Péquin, Marchand, Airault, Leloup, G. Failler, Verlet, Régnier, Fizaine, M. Guillemot.

       Un grand saut dans le temps pour se retrouver en PH le 21 novembre 1987. Le seul but de Matondo, sur coup franc de Robert (Jacques) suffit au Racing, entraîné par Gréault, pour battre Saintes et rattraper son adversaire à la première place avec Bodet, Joubert, Chupin, Davail, Veillon, Décout, Robert, Guinfolleau, Raoul, Jamet, Matondo, Bernardin, Moreau. La « NR » titre : « Le Racing en plein renouveau ! » « Ce fut un match vivant et de qualité. On en redemande ! », conclut le correspondant de cette époque (devinez qui ?). Au retour à Saintes, ce n’est plus pareil et le Racing, redescendu à la sixième place prend 4-0. L’équipe était rajeunie avec l’apparition de JL Réau, Dillay, Amirault, Pigeault, Moreau.

       Les routes se sont à nouveau séparées. Saintes connaîtra le championnat de France et c’est la réserve que le Racing de Trassard ira rencontrer le 16 novembre 2002. Saintes gagne 2-1 (buts de Paillé pour puis contre son camp). A noter que les Parthenaisiens manquent deux pénaltys. Les maladroits (aujourd’hui pardonnés) étaient L. Richard et Bernier. A noter aussi que ce jour-là la réserve faisait match nul contre Le Tallud (2-2). Le Racing prend sa revanche au retour sur le score de 1-0 par un but de Besson à la 94e minute ! Saintes eut deux expulsés et s’accrocha jusqu’à cette 94e minute. Dieumegard avait cependant « fracassé » la barre sur coup franc. L’équipe du début de saison 2002-2003 : Cluseau, Dieumegard L et C Richard, Besson, Lusseau, Bichot, G Courjault, Paillé, Vandrepotte, Prioux, Boyer, Novello, Bernier.

 

 

5Bis. Racing-Saint-Sauveur

     Longtemps dans l’ombre du FC Bressuire, Saint-Sauveur a su se glisser en promotion de ligue en 2004 après avoir empoché la coupe des Deux-Sèvres. Dans la foulée, les Salvadoriens passent en promotion d’honneur en mai 2005. C’est à ce moment que le Racing revient de DHR.

      La première confrontation a lieu à Daguerre le 8 octobre 2005. Dirigé par Loïc Richard, le Racing aligne Courjault, Boulestin, Bernier, O. et V. Bichot,  Grimaud, Novello, Zéroual, Lusseau, Dargenton, Davail, Tagro et Brogou. Le Racing ne peut faire mieux que 1 à 1 en marquant par Richard à la 86ème minute et se faisant égaliser à la 89ème.

Le retour sera plus favorable aux joueurs de Loïc Richard puisqu’ils gagneront 3 à 1 par des buts de Lusseau, Novello et Bodin  contre un but de Cornier. La « NR » constate « les Salvadoriens  battus par une puissante équipe de Parthenay, dans un froid polaire ». Ce sera la remontée en DHR pour le Racing et Saint-Sauveur…se sauvera.

       Le Racing reviendra en promotion d’honneur mais ira voyager en Limousin. Ce n’est donc que cette saison que les deux clubs se retrouvent. Le 27 novembre, les deux clubs s’affrontent à Saint-Sauveur. Ils sont ex-aequo en tête (mais Saint-Sauveur a un match en moins). Les Bocains  gagnent 1 à 0 par un but de Grivault, avant de connaître une belle chevauchée en tête du classement. Les derniers résultats sont moins bons et revoilà les deux clubs aux deux premières places.

      Le 29 novembre 2011, la « NR » écrivait : « Ce match au sommet s’est joué sur un détail qui peut faire la différence en fin de saison. » Belle prédiction !

      Pour le compte de la 22ème journée,le Racing reçoit Saint-Sauveur le 29 avril 2012; Avant ce match, Les Portugais de Châtellerault, le Racing et Saint-Sauveur sont ex-aequo avec 54 points mais Saint-Sauveur a un match de retard.  C'est tendu et le Racing est cueilli à froid par Noirault (0-1 à la 7ème minute). Olivier Bichot égalise sur coup franc de J. Davail (27e).  Duarte redonne l'avantage à Saint-Sauveur sur pénalty ((66e), avantage effacé par Souchard (70e). Le Racing pousse et Vincent Bichot arrache la victoire (84e). Ce fut la soirée des Bichot qui ont déjà bien donné au club .  Hélas, la dernière journée voit les Portugais s'imposer nettement à Daguerre. Le Racing devra attendre un an et ... quelques semaines pour accéder à la DHR.

      

       Les deux clubs ne sont séparés qu’une saison et le Racing rejoint Saint-Sauveur en 2013-14. Le 22 septembre 2013, les équipes font match nul 1 à 1, Noirault (65e) répliquant à Bustreau (32e) malgré la domination des Parthenaisiens. Ceux-ci vont s’avérer nettement au-dessus au retour en gagnant 3 à 0 (buts de Belli, 4e et 40e et de C. Richard, 70e). Un succès précieux car le Racing s’était enfoncé à la dernière place à cause des matchs remis. L’équipe était composée de Douard, Pin, Maillet, Belli, Hamadi, C. Richard, Guérin, Thouin, Bustreau, Painsard, Lecomte, Leray, Chantouin, Souchard.


24. Si Racing-Thouars…(2)

Nous avions laissé l’historique de Thouas-Racing à la saison 1964-65. Thouars montait en PH, le Racing se maintenait en PL avant de redescendre en 1967. Le Racing trouve ainsi la réserve de Thouars en 1ère division pour plusieurs saisons.

Le Racing perd 2-0 à Daguerre le 13 avril 1969 (buts de Muller Et Glovacki). (Je n’ai,pas le match aller). Le « C-O » note « une insuffisance de technique des avants locaux », mais donne une mention au gardien Chartier.

Tanaskovic, l’entraîneur, laisse sa place à Cohen pour 69-70 et le Racing va gagner 4-3 à Thouars (buts de Blancheton, Artigalas, csc, Marteau et Nicolas, mais perd 1-0 le match retour. Les joueurs de cette saison : Chartier, Billon, Marchand, Puig, Blancheton, Guérin, A. Rivière, Pigeau, Marteau, Smith, Nicolas, Berthonneau, Airault. Dominique Gréault est sélectionné en cadets des Deux-Sèvres.

Le 27 septembre 1970, le Racing commence la saison à Thouars : 1-1, but de Nicolas, puis gagne 4-1 au retour avec un « hat-trick » de Gérard Pigeault (futur président), plus un but de Bouleau. Le tout en 25 minutes ! Le Racing, battu par Vasles au dernier match à Daguerre (arbitrage contreversé !) laisse filer la montée en PL au profit de Saint-Aubin.

On repart en 1ère division en 71-72 et le Racing bat à nouveau la réserve de Thouars à l’aller : 2-0 avec Chartier, Blondel, Péquin, Blancheton, Benoist, Keffala (entraîneur), Fizaine, Pigeault, Régner, Germain, Berthonneau, Nicolas, Bouleau. Avec en partie les mêmes, plus Arnault, Portron, Guignon et Failler, le Racing gagne le retour 3 à 0 ( 2 buts de Berthonneau et 1 de POrtron. La défense thouarsaise fut battue pour avoir trop cru au hors-jeu.

Le Racing stagne toujours en 1ère division et change d’entraîneur tous les ans. En 1972-73, c’est Verlet qui est recruté par le président Chausseraye, qui vait remplacé marcel marteau en 71. Gréault a suivi Bérecz au Vigenal de Limoges. Le Racing gagne à l’aller à Thouars par 2-1 (buts de failler et Verlet), puis 1-0 au retour avec Chartier, Failler frères, Airault, Marteau frères, Fizaine, Pigeault, Régnier, Verlet, et Béguin. Mais le Racinf finit encore deuxième. Verlet s’en va…

Bertrand Ayrault arrive pour une nouvelle saison moyenne avec une défaite 2-1 à Thouars « qui domine outrancièrement » (but de Failler : 89e). L’équipe : Chartier, Lusseau, Péquin, Mimeau, A. Guignon, Leloup, Failler, Pigeault, Ogeron, Béguin, Ayrault, Airault. Revanche au retour : 1-0 , but d’Ogeron et domination du Racing qui finit 6ème.

Le pire est à venir et c’est une saison 74-75 avec Chauvet entraîneur mais sans Thouars. L’équipe évite de justesse la descente. Le Racing et la réserve de Thouars se retrouvent le 9 octobre 1977 en PL. Flohic a mis de l’ordre et a obtenu la remontée. La victoire 2-1 fut diificile devant une belle équipe. Buts de Airault. Même score mais inversé au retour au cours d’un nouveau match intense (but de Arnault). L’équipe : Gazeau, Couturier, Vincendeau, Flohic, Goudeau, Molton, Ouvrard, Gréault, Pouet, Airault, Arnault, Failler. La saison est moyenne et les joueurs doivent appuyer le maintien de Flohic. Le président maurice « Papa » Naudin, accepte après vote favorable. Thouars descend et un an plus tard, le Racing suit. On change les cadres. Louis Giraudon était passé président, Yannick Ouvrard devient entrîneur et Bérecz est remplacé auprès des jeunes par…votre serviteur.

C’est donc à nouveau en 1ère division que les deux équipes se rencontrent le 9 décembre 1979. Thouars-Racing : 1-1, but

de Ouvrard. Au retour (dernier match de la saison), Thouars gagne 6-4 (buts de A. Forestier, Davail et Gréault deux). L’équipe se cherchait et finit 8ème. Les joueurs : L. Frouin, Davail, Goudeau, Ouvrard, Gréault, Bonneau, Forestier, Compagnon, R. Lainé, Guy Bonnet, Vincendeau, Ecault, Guillemot, Boutin, JB Dabin, L. Frouin .

La fin de Thouars-Racing au match retour !


 23 Si Racing-Périgny m’était conté

L’histoire Racing-Périgny est encore assez courte et commence le 8 octobre 1988 pour le 3ème tour de la coupe de France. Le Racing (en PH) a battu Périgny (excellence) par 3-0. Les Rochelais, coriaces, n’ont cédé que dans le dernier quart d’heure par Moreau (75e), Vieira de Pinho (78e) et Raoul (84e).

Le 19 septembre 1992, c’est en championnat (PL) que s’affrontent les deux équipes, à Daguerre. « Le courage et la volonté des locaux réduits à 10 à la 15e minute (expulsion d’E. Morin) n’ont pas suffi face à une bonne équipe de Périgny plus expérimentée. » (C-O du 21-09-92). Défaite 2-0. Au retour à Périgny, le 0-0 signifiait une bonne performance du Racing devant les premiers au classement. L’équipe : Bisson, Marteau, Raoul, Cadet, Moreau, JL Réau, Wanschoor, Roubinet, Frafil, Lagès, Jamonneau, Berthonneau, Bertin.

On amorce la saison 2001-02 par un Racing Périgny, en PH, au détriment des locaux, à nouveau battus 3-0 malgré une domination des garçons de Trassard. Changement de décor au retour et le Racing gagne 1-0 sur un but de Loïc Richard qui « fusilla le gardien sur un centre de Airault ». Les deux équipes se retrouvent en 2002-2003 et dès le 28 septembre. Périgny gagne 1 à 0. Même score au retour sur un terrain de Daguerre gelé (but de N. Dieumegard). A Périgny, le Racing alignait Cluseau, Dieumegard, L et C Richard, Besson, Lusseau, 0 Bichot, G Courjault, Paillé, Vandrepotte, Prioux, Boyer, Novello, Bernier.

Les deux équipes ont progressé et c’est en DHR que Périgny reçoit le Racing le 9 septembre 2006, pour un match nul 1 à 1 (but de M. Jamet). Le jeune Pin a été expulsé à la 90e minute. Sont restés sur le terrain jusqu’au bout : A Courjault, Boulestin, Grimault, O Bichot, C et L Richard, Davail, Airault, Brogou, J Molton. Au retour, encore 1 à 0, pour le Racing, (but de Brogou : 43e) et une deuxième mi-temps musclée.

La saison suivante (2007-08), Périgny gagne 2-0 à Daguerre. Le Racing alignait Liaigre, Boulestin, C et L Richard, Guérin, Millet, Novello, Pin, O Bichot, Davail, Lusseau, Airault, Jamet, Molton. « La note est salée pour Parthenay » titrait la NR du 4 février 2008.En effet, le 4 à 1 encaissé par le Racing reflète la partie. Menés 4 à 0, les

Parthenaisiens ne purent que réduire l’écart par L Richard (4-1). Périgny ratera la montée par un point de retard sur Royan, le Racing, dixième, se maintiendra de justesse. C’est pourquoi l’équipe essuiera un nouveau 4-1 à Daguerre à l’aller 2008-09, malgré l’ouverture du score par Lusseau. Le nul 1 à 1 à Périgny (but de Jamet) ne suffira pas et le Racing descendra. L’équipe à Périgny : C. Douard, L et C Richard, Boulestin, Zéroual, Davail, Guérin, Mendès, Garrido, O et V Bichot, Belli, Novello, Failler. Le Racing a aussi été battu en coupe de France par 2 à 0 à Daguerre au début de cette saison 2008-09.


 22. Si Racing-Châtellerault m’était conté

Le premier choc Châtellerault-Racing fur rude au stade « Luna Park » le 14 septembre 1952, en DH. Les Parthenaisiens pris à froid encaissent 5 buts en première mi-temps : 3e ,9e ,23e, 32e et 40e (5-1 à la fin, but de Perez). On note cependant une bonne deuxième mi-temps de Bak, Boirret, Rouillon,Gonzalès et Coulais. Au retour, le Racing fait bonne figure contre les futurs vainqueurs de ce championnat d’Honneur : 2-2 : buts de Coulais et P. Brossard.

Comme contre La Rochelle, c’est ensuite un grand saut dans le temps puisque le Racing ne retrouvera le SOC (réserve) qu’en 1984. 84-85 fut une saison passionnante où la montée de PL en PH s’est jouée entre le Racing, la réserve de Châtellerault, Airvault et Pleumartin. A Daguerre, les deux équipes ont fait match nul 1 à 1. B. Bodin(entraîneur) égalise à la 70e minute après un but de Matondo (futur parthenaisien). Le match est vif et le Racing rate la victoire en fin de match. Pour le match retour, les deux équipes sont en tête : 1er Racing 47 points, 2e Châtellerault 45 points. Il faut un nul au Racing. Porcher, un des joueurs locaux en vu, marque à la 21e minute. Le Racing engage et Bodin égalise  sont collés au poste à transistor de Marie-Claire Guillemot : Radio Gâtine retransmettait le match de la Montée Rouge. A la 70e minute, Gilles Veillon, numéro 5, se blesse et sort. La défense se regroupe et tient. F. Brossard aurait pu obtenir le 2-1, les Châtelleraudais aussi, maussitôt sur action personnelle. Il reste 70 minutes : il faut tenir. Pendant ce temps-là la réserve joue à Daguerre avec un minimum de dirigeants : les autres sont à Châtellerault. A partir de la 22e minute, la réserve joue seule, les dirigeantsais Chartier, le gardien, est très présent. Le Racing monte ! Les « héros » : Chartier, Chupin, Veillon (Gréault, 72e), Guinfolleau, Décout, Davail, Coutentin, Drapeau, Bodin, Brossard, Merceron (pas rentré).

La réseve de Châtellearult monte l’année d’après et joue le Racing dès le premier match le 6 septembre 1986. Châtellerault est trop fort, gagne 5-0 et montera malgré la victoire parthenaisienne au retour par 1-0 (but de Brossard). L’équipe de l’aller : Bodet, Amirault,

Veillon, Décout, Body, Baudy, Robert, Bodin, Davail, Raoul, Guinfolleau, Dillay,et Langlois.

Les deux clubs s’oublieront pendant une dizaine d’années et c’est la réserve B qui vient à Daguerre le 26 octobre 1996 pour gagner 2-1(but de Dieumegard). La victoire au retour, 1-0 sur un but de Goubeau, n’empêchera pas le Racing de descendre en Excellence. Remontée en PL, l’équipe de Joël Trassard perd à l’aller 3-1 (but de Pineau) à nouveau sur l’entame de la saison 98-99. Au retour le score reste à 2-2 (buts de Richard et Bisleau), malgré une forte domination de A et G Courjault, Bisleau, E. Manceau, Souchard, Paillé, Dieumegard, L. Richard, Lusseau, Airault, Goubeau, Liaigre et Trassard. Toujours la RB en 1999-2000 avec deux victoires chatelleraudaise par 3-1 et 3-0. Châtellerault monte, le Racing finit 4ème. L’équipe avait été renouvelée : A. Courjault, Bisleau, Souchard, Vandrepotte, Paillé, Simon, Lusseau, Giroire, Clément, Thubin, Richard, Trassart, Liaigre.

C’est en DHR que l’équipe de Loïc Richard retrouve la RB de Châtellerault en 2006-07. Le 14 janvier 2007, le Racing perd 2-1 à Châtellerault sur un final chaud : égalisation de Richard à la 89e, but victorieux de Noto à la 93e. L’équipe : Courjault, Boulestin, Guérin, C et L Richard, Guignard, Zéroual, Lusseau, O Bichot, Jamet, Airault, Davail, Bernier. Le Racing gagne 3-2 au retour et sauve sa saison; buts de C. Richard, 33e et 48e et de Brougou. Châtellerault n’égalisera pas malgré de longues minutes d’arrêts de jeu. De nouveaux noms apparaissent : Millet, Novello, Pin, Garrido, Brougou.

La belle victoire de cette saison 2013-14, un récent mercredi, a permis au Racing de revenir au milieu de tableau (rappel : 2-1 et buts de Lecomte et Belli.

Mais Racing-Châtellerault est aussi une histoire de coupes.

Le 3 octobre 1993, le Racing, alors en Excellence, perd 5-0 à Daguerre contre l’équipe de DH de Châtellerault. En revanche le 18 décembre 2004, « Les Châtelleraudais ( DH) se sont faits surprendre par une formation largement à leur portée » Pas gentille la « NR » mais c’est tout de même le Racing qui gagne 1 à 0 (but de Le Vaillant à la 44e minute). L’équipe : Courjault, Bernier, Grimault, Richard, Guignard, Bodin, B. Molton, Lusseau, Dieumegard, O Bichot, Limousin, Le Vaillant. Le Racing sera éliminé en 1/8e de cette coupe du Centre-Ouest par Bressuire, aux tirs au but.

La saison 2011-12 fut plus curieuse puisque le Racing (PH) rencontre la première de Châtellerault (CFA2) en coupe de France. Chatellerault part fort et mène 3-0 à la 27e minute, puis s’endort. La belle deuxième mi-temps des Parthenaisiens et les buts de Garrido et Jamet ne suffiront pas à inverser la tendance. Quatre mois plus tard, c’est pareil en coupe du Centre-Ouest (6e tour) et le Racing perd 3-0 contre la réserve du SOC, avec Valet, Bodin, C Richard, O Bichot, Bustreau, Rossard, Garrido, Toubé, Goubeau, Fréboeuf, Davail, Souchard, Pin.


 21. Si Racing - Rochelle  m’était conté

Il faut attendre l’accession du Racing en division d’honneur pour que La Rochelle vienne à Parthenay. C’était le 16 septembre 1951, pour le compte de la troisième journée. La Rochelle , qui atteindra la 2e division pro, était déjà redoutée. La « NR » du 14-09-1 annonce : « L’ES La Rochelle, leader du championnat et prétendant au titre, viendra donner la réplique à un Racing survolté ».

Au Racing, c’est un certain Blanchard qui entraîne. Il disparaîtra au bout de quelques mois, remplacé par Bonet. La Rochelle domine au début et la défense locale a du mal à contenir Trividic le buteur vedette rochelais. Celui-ci ouvre la marque à la 16e minute. Quelques minutes plus tard, un choc entre Rios (arrière central du Racing) et Siber laisse ce dernier k.-o. On craint une fracture du crâne. Déboussolés par cet accident, les Rochelais, donc à dix, baissent pied et Albert Coulais égalise sur centre de Forage. Brossard, puis D’Incau assurent la victoire locale. Mais le retour fut dur : 6-0 sur un terrain détrempé. Consolation : les cadets du Racing battaient ce jour-là les cadets des Chamois ! L’équipe : Guy Micheau, Le Goff, Grimaud, Moreau, Rios, Boirret, Rouillon, Forage, P. Brossard, Y. Plantiveau, Lahitte, M. Brossard, Bourgeois, Cailleau, Blancheton, Chargelègue, Delille, Coulais, D’Incau.

Le Racing retrouve les Rochelais la saison suivante et, le 26 novembre 1952, ceux-ci sont à nouveau trop fort : 4-0 avec un but contre son camp de Pierrot Martin. Stephan Bak est venu du Racing de Paris pour entraîner. C’est le début du calvaire financier du trésorier Nicolas !! Au match retour, au stade du Cerisier, La Rochelle gagne à nouveau, malgré une excellente prestation de nos locaux, avec Bak et Gonzalès qualifiés de « rois du terrain en demis ».

53-54 sera l’année de la descente en PH. Pourtant, le Racing résiste à La Rochelle : 1 à 1 sur un but de Bodin (futur joueur du Racing de ¨Paris). Même score au retour le 21 février 1954 avec Michel Micheau comme buteur. Les joueurs 53-54 avant dislocation de l’équipe d’Honneur : G. Micheau, Le Goff, P. Martin, Rouillon, Coulais, Bak, D’Incau, Bernelas, Naudin, Bodin, G. et G. blancheton,

Lahitte, Perez. Les blessures ont promu les jeunes M. Martin, Parthenay, Renaud, Boinot.

 

Grand saut dans le temps : c’est le 12 octobre 1985 que le Racing retourne à La Rochelle, mais contre la réserve, en PH. Le Racing de Bernard Bodin joue bien et gagne 2-0 (deux buts de l’entraîneur lui-même). A noter que « Bodet, le jeune et remarquable gardien détourna un pénalty » (« NR » du 13-10-85). Le même Bodet est à l’ouvrage au retour et le score restera de 0 à 0 malgré un poteau et une barre de Bodin. L’équipe : Bodet, Amirault, Veillon, Body, Décout, Davail, Guinfolleau, F. Brossard, Bodin, Coutentin, Senneton, Chupin, Baudy, Langlois, Raoul, Bergeon.

Toujours en PH, le Racing et la réserve rochelaise font match nul 1 à 1 le 12 décembre 1987 avec Dominique Gréault à la barre, « sur un terrain de plus en plus bosselé » (« CO » du 13-12-87). But de J. Robert sur coup franc (22e) et égalisation de Boulate (85e), avec « concentration des joueurs au milieu et monotonie. L’équipe : Bodet, Joubert, Chupin, Décout, Veillon, Guinfolleau, Raoul, Robert, Matondo, Jamet, Langlois, Pigeault. Le Racing, avec Beauffigeau et Moreau en plus, gagne au retour à La Rochelle, le 23avril 1988 sur un but de Guinfolleau ou de Jamet (contradiction de la presse). Se renseigner auprès de Christophe ou Thierry.

On continue en PH en 88-89 avec une défaite 3-1 à La Rochelle le 3 décembre 88 (but de Jamet). « Victoire rochelaise difficile mais logique devant une formation physique et possédant plusieurs joueurs de très bonne valeur ». A chercher ces hommes de valeur parmi Bodet, Amirault, Décout, Chupin, JL et T Réau, Raoul, Joubert, Pigeault, Beauffigeau, Jamet, Sergent. Revanche au retour et victoire 2-1 (buts de Beauffigeau et Jamet) qui permet au Racing de quitter la dernière place mais pas d’éviter la descente.

 

Nouveau grand saut dans le temps : le Racing ouvre la saison 2003-04 contre la réserve rochelaise en PL et gagne 2-1 sur deux buts de Airault (5e et 62e). Marquant très tôt, le Racing se recroqueville et se fait égaliser à la 46e minute par Auboyer, mais Airault, décalé par L. Richard, marque à nouveau. L’équipe : A. Courjault, V.Bichot , C et L Richard, Airault, Bernier, Guérin, Novello, G. Courjault, Boulestin, Besson, Lusseau, Airault. Au retour, défaite 2-1 malgré un but de O.

Bichot sur corner, avec quelques nouveaux : Dieumegard, Paillé, J. Vieira, et Roy. Ont joué dans la saison : Failler, Raison, Bichon.

La saison 2004-05 s’ouvre à nouveau contre la réserve de La Rochelle cet sur le score de 1 à 1 avec deux gardiens vigilants et un but de Airault. L’équipe a peu changé, Grimaud, Le Vaillant et Limousin sont arrivés. Au retour, le Racing ne peut rien et s’incline 3-0. Ce sera la descente tandis que La Rochelle monte.

Effet inverse et les deux équipes se retrouvent en DHR pour la saison en 2006-07 et…encore pour le premier match, gagné 3-2 par les Rochelais à Daguerre malgré les buts de Airault et L. Richard (entraîneur). La Rochelle a vraiment dominé. Nouveau 1 à 1 au retour avec l’égalisation de Loïc Richard à la 95e minute !

 

20. Si Racing-Soyaux m’était conté

Les banlieusards d’Angoulême ne sont connus du Racing que depuis peu. En effet, la première confrontation date du 22 septembre 2001 pour le compte de la deuxième journée en PH. C’était à Soyaux et le Racing encaissa un dur 4 à 2. Pourtant, Prioux, plus fort que Lucky Luke, avait inscrit le premier but après dix secondes de jeu. Airault avait ensuite égalisé à 2-2 avant la pause. Mais « le manque de maturité de la défense parthenaisienne va faire la perte du RCPV » (NR du 23-09-01). Je n’ai pas les noms des « immatures ». Par contre, les joueurs du retour, vainqueurs 2-1, sont connus : Cluzeau, Bisleau, Dieumegard, Souchard, Lusseau, Airault, Richard C et L, Vandrepotte, Bichot O et V, Boulestin, Boyer, Courjault, Trassard. Les buts furent marqués par Airault et Boyer, mais à 2-0, Soyaux pousse et le jeu est pour le moins viril. Cluzeau est l’heureux homme du match en arrêtant deux pénaltys. Trassard et Souchard en sont les hommes malheureux car expulsés dans les dix dernières minutes. Le seul but de Baster ne suffira pas aux Augoumoisins qui cependant monteront en DHR (le Racing finit 3ème).

C’est pourquoi les deux équipes ne se retrouveront qu’en 2004, en DHR. Le Racing gagne 3-1 à l’aller le 23 octobre, avec Courjault, Bernier, Raison, O et V Bichot, Grimaud, Richard, Lusseau, Dieumegard, Vincent, Novello, Le Vaillant, (entraîneur Baly). Ce fut à nouveau un match engagé. Le Vaillant ouvre joliment la marque dès la 6ème minute, Louafi égalise (25e), Lusseau (très en vue) et Vincent marquent en seconde période. Le retour se solde par un nul 1 à 1 : but de Richard sur passe de Le Vaillant. Les deux équipes finissent en bas de tableau et le Racing redescend. Baly s’en va.

En 2006-2007, on se retrouve en DHR. Les deux clubs patinent en début de saison et font match nul 2 à 2 à Daguerre. Le Racing aligne Courjault, Boulestin, Richard C et L, Bernier, Novello, Grimaud, Guignard, Zéroual, Lusseau, Bichot O, Brougou, Davail et Airault. Airault marque sur coup franc et Brougou, très remuant, porte la marque à 2-0. Soyaux égalise dans les dix dernières minutes, le Racing étant bluffé sur le dernier but par les nouvelles règles du hors-jeu. Au retour, Soyaux est dernier, le Racing , qui s’est refait une santé gagne 2-0 par Jamet (24e et 69e). Soyaux descend. Le Racing suivra plus tard pour retrouver ses adversaires en PH en 2009-2010.

Le Racing ouvre même la saison à Daguerre avec le nouvel entraîneur Philippe Souchard et le nouveau président Patrice Beau. Résultat : 2 à 2 (buts de Souchard et Richard contre 2 buts de Bouticha). L’équipe parthenaisienne, quinze jours après à Montmorillon était la suivante : Douard C et B, Bichot O et V, Boulestin, Richard C, Bodin, Zéroual, Souchard, Belli, Garrido, Jamet, Davail, Bichon, Mendès, De Jésus.

Mais décidément, les rencontres contre Soyaux sont musclées. Le 30 janvier, au retour, le Racing perd le match 1 à 0 et…Mendès, blessé. Blessure qui nécessitera la venue des pompiers et provoquera une belle échauffourée. Soyaux finira 2ème et le Racing 3ème.

 

 19. Si Racing-Cerizay m’était conté

Racing-Cerizay : une autre vieille histoire puisque le premier match date du 9 mars 1941 ! C’était contre les Tigres Cerizéens. D’après le comte-rendu de l’Echo de Parthenay du 13 mars, les deux équipes se valaient, mais le Racing gagne 3-0 (buts de Ruault, Taton (excellent avant-centre) et Lost. Au retour : 2-2 sans commentaire. Le 17 janvier 1943, nouveau 2-2 sur « le terrain très étroit de Cerizay ». « L’équipe ne gaze pas bien sauf pendant un quart d’heure et nous en profitons pour marquer deux buts » (souvenirs écrits de Gaston Blancheton). Deux buts suffisants « dans une ambiance des grandes rencontres et devant une foule compacte et vibrante » (Le Messager du 22 janvier 1943). L’équipe : Coutentin, Blain, Bureau, Neckaerts, Robin, Garcia, Castejon, Bernelas, Blancheton, Wrobel. (Buts de Garcia et Castejon).

La saison 1943-44 se dispute dans la poule nord de 1ère division et ouvre contre… Cerizay le 2 octobre 43. Je n’ai pas le résultat. Par contre, le Racing gagne 3-2 au retour, malgré deux buts contre leur camp d’arrières parthenaisiens (Blain et Bonet), et monte en promotion d’honneur.

C’est en 1955, après la PH , l’Honneur et la PH, que le Racing retrouve Cerizay en D1 en accueillant le C.O.C., né en 1945 de la fusion des Tigres et des Cadets de Saint-Pierre. Le Racing gagne 2-0 par un but du vétéran Serge Bernelas et un d’Auzanneau, devant une équipe repliée en défense. Retour le 25 décembre avec pour cadeau une nouvelle victoire par 3 à 0. Le Racing est alors en tête avec Châtillon-sur-Sèvre, rebaptisé Mauléon depuis. Anecdote : le talentueux ailier gauche adverse Gaboreau est absent ce jour-là car il ramasse les poulettes avec sa classe. Demandez l’explication « des poulettes » à vos grands pères. Un mois plus tard, Châtillon bat le Racing sur un but de l’ex-Parthenaisien Pierre Martin, pour la montée. L’équipe de fin de saison 55-56 : Fouillet, Coulais, Boirret, Normand, Naudin, M. Martin, Pattedoye, Boutet, Auzanneau, Guy Blancheton, Parthenay.

On se retrouve à Cerizay le 10 novembre 1957. Après un but de Michel Micheau, le Racing est rejoint et dépassé dans « une fin de partie sifflée dans l’enthousiasme général ». Je n’ai pas le retour, mais le Racing finit la saison en crise avant de repartir en D1 en 1958-59 avec Bérecz. Le Racing gagne l’aller 2-0 sur des buts de Guilment et De Meideros. Pas de résultat du retour. L’équipe de cette saison : Contreau (père du président actuel du P2B), Guignon, Bonet, Renaud, Garcia, Girault, Bujeau, Leloup, Guilment, Bérecz, Pattedoye, De Meideros, Naudin, Delage, Brenet, M. Micheau, Le Brazidec, Smalcerz, A. Bernard.

Suite (période 1967-2013) avant le match retour prochain.


18 Si Racing-Buxerolles m’était conté

Créé en 1937, le club de Buxerolles balbutie pendant la guerre puis connaît plusieurs interruptions d’activité jusqu’en 1953 qui constitue le vrai départ. La commune, aux portes de Poitiers, se développe, le club aussi. L’Etoile Sportive accède à la PL en 1970. L’histoire Racing-Buxerolles commence en 1974 avec un match de coupe de France.

Buxerolles, alors en PH, gagne 3-0. Le Racing est en D1 poule nord, mais le compte-rendu du Courrier de l'Ouest du 25 août 1974 est optimiste : les Gâtinais ont donné le meilleur d'eux-mêmes » ou encore : « on sent une équipe soudée ». Cette équipe était composée de Chartier, Patrice Molton, Puig, Péquin, Couturier, Leloup, Blondel, Poussard, Gréault, Augeron, Bruzzone, F. Brossard. Las ! La saison s'avère catastrophique avec l'affaire des grévistes suite au « sitting » de Puig en plein match. C'était l'époque des cheveux longs ! Pour plus de renseignements s'adresser à Dominique Gréault... Il paraitrait que cet incident a inspiré Evra et sa bande en Afrique du Sud...Bref, le Racing a failli descendre, le président Sarre et l'entraîneur Chauvet démissionnent. Robert Sarre avait pourtant reçu miss France 1975, Danielle Cousin-Renucci, pour le traditionnel bal du Racing de la Chandeleur (une institution de l'époque).

Les choses sérieuses, en championnat ne commencent qu'en 1996 en PL. Laurent Frouin était président, Jérome Houmeault entraîneur. Le 14 décembre, le Racing bat Buxerolles par 4 à 1. L'équipe du moment : Cluseau, Bisleau, Dieumegard, Puig, Marteau, Failler, D.Pfender, Lusseau, Desnoues, Jamonneau, Pineau, Goubeau, Airault. 2 buts de Lusseau et 2 buts de Pineau. C'était la 10 ème journée. Puis les choses se gâtent. A l'avant-dernière journée, le Racing doit gagner à Buxerolles pour espérer se maintenir. Buxerolles gagne 2-0 un match « correct et d'un bon niveau », avec quelques têtes nouvelles : O. Bichot, Manceau, Picard, S. Pfender. Le Racing descend. Houmeault s'en va, Trassard arrive.

 Buxerolles montera bien plus haut et c'est la réserve que trouve le Racing, entraîné par Philippe Souchard, en 2009. Le 12 décembre, le Racing gagne 2-1. Buxerolles ouvre le score, mais Jamet égalise et O. Bichot arrache la victoire à la 92e minute. L'équipe : C. et B. Douard, Boulestin, Bodin, Guérin, O. Bichot, Souchard, Davail, Belli, Jamet, Garrido, De Jesus, Mendés. Au retour le Racing gagne à nouveau (3-1, buts de Bodin, 4e et 92e et Bichot ?.). La réserve de Buxerolles descend. 

 

17 Si Racing-Thouars m’était conté…

Parthenay-Thouars : un véritable feuilleton ! On compte pas moins d’une soixantaine de matchs en 74 ans ! Devant cette abondance, je couperai l’historique en deux. Cette première partie ira de 1940 à 1965. Suite pour le match retour…

1. Les temps héroïques

La première rencontre eut lieu le 22 décembre 1940, les Cheminots thouarsais étant nés en 1930 et le Racing en 1939. A Thouars, les locaux gagnent 3-1, revanche la semaine suivante : 6-3 pour le Racing. Je n’ai que les résultats secs de ces premières confrontations. Nouveau match amical le 12 octobre 1941. C’est la guerre et ses aléas. Les Thouarsais arrivent en retard pour cause de panne, mais, selon la « Petite Gironde », « le déshabillé est rapide ». Les avants thouarsais aussi car ils mènent 3-0. Le Racing revint pourtant à 3-3 bien que « les locaux aient manqué de cohésion. Ils bottent mais ne contrôlent pas suffisamment la balle qui vole comme une petite folle, poussée par le vent. » Ce poètique compte-rendu est signé E. Simonneau.

Les deux équipes se retrouvent le 7 décembre, à Airvault, pour la coupe des Deux-Sèvres. Antony et Bernelas sont les buteurs, mais 2-2 à la fin et 3-3 après prolongations (égalisation d’Antony). On reviendra la semaine prochaine. C’est une nouvelle épopée ! Les Parthenaisiens se rendent à Airvault à bicyclette car les autorités ont refusé la sortie des autos. Arrivés à Airvault , nos footballeurs-cyclistes ne voient rien venir : les Thouarsais ne se sont pas déplacés.

Pas fâchés, les Racingmen s’en vont battre les Thouarsais le 22 février 1942, cette fois sans doute après un voyage en auto. 1942-43, c’est aussi le championnat de 1ère division pour les deux équipes. Le Racing gagne le match aller sur le terrain du Petit Sanitat par 3 à 2 « devant un nombreux public » (Petit Courrier du 14-12-42). Le Racing domine le match, Gaston Blancheton et Castejon sont les buteurs. L’équipe, entraîner par Gazur était la suivante contre la Concorde de Bressuire, quinze jours plus tôt : Coutentin, Blain, Papot, Bureau, Neckaerts, Clopeau, Garcia, Jean, Bernelas, Blancheton, Castejon, Wrobel, Ruault, Robin, Bourriault. A noter qu’un petit compte-rendu est passé dans « L’Auto », ancêtre de « L’Equipe ».

 

43-44 fut riche en recontres Cheminots-Racing. Victoire de Thouars en amical en septembre 43, puis quart de finale de la Coupe du « Petit Courrier » avec un nouveau 3-3. Thouars menait 2-0, mais Bonet,entraîneur omniprésent remue ses troupes pour un final de folie : 87e : 2-1 ; 88e : 3-1 ; 89e : 3-2 et 90e : 3-3 ! Je n'ai pas trouvé la suite. Mais ça continue avec deux matchs dans un championnat à 5 équipes. Le 19 décembre 1943, le Racing bat Thouars sous une pluie tellement diluvienne que les Thouarsais quittent le terrain. Au retour, le Racing gagne 3-0 avec une grosse équipe renforcée par les réfugiés : Pérez, 

Bonet, Neckaerts, Ruault, Ruiz, Garnier, Bacle, Joubert, Pédan, Bernelas, Wrobel.

En 1944-45, les évènements de guerre se précipitent. Le football a du mal à s'organiser. Le Racing devait jouer en ligue mais le district s'organise et Les parthenaisiens sont engagés en 1ère division supérieure. Nouvel avatar : en décembre : Thouars arrive en retard et l'arbitre déclare le forfait des visiteurs. Mais la ligue se réveille et reprend son championnat : le Racing joue en PH, pas Thouars. Thouars rejoint la PH l'année suivante avec un 1 à 1 à l'aller (but de Péan) ; je n'ai pas le retour, mais Thouars retourne en D1 pour revenir en 1947-48 et pour mettre une volée au Racing le 12 octobre 47 : 6 à 1 (4-1 à la mi-temps !) malgré le but de Y. Plantiveau. C'est la descente en D1 malgré une bonne équipe : Grimaud, Ruault, Blain, Mappas, Rouillon, Jamois, Y. et M. Plantiveau, Mormiche, Bonet, Bernelas, Naudin, Blancheton, Gourde.

Une saison 48-49 canon en D1 et les deux équipes se retrouvent le 27 novembre 49 pour un match « attendu avec intérêt et âprement disputé » (NR du 28-11-49). Grande partie du gardien Grimaud pour arracher le nul 1-1 (but de Bonet. Au retour, le Racing gagne 3-2 avec des buts de Pacher, G. Blancheton et P. Brossard.

La « NR » du 14 sptembre 1950 émet des doutes sur la solidité de l'équipe et pourtant, ce sera la montée en division d'honneur à l'issue de la saison. Dès la deuxième journée, le Racing va gagner 6-5 à Thouars (je n'ai pas le compte rendu). Au retour, Thouars menait 3-0 mais le Racing a égalisé par Guy Blancheton et P. Brossard. Le Racing finit donc premier, avec trois points d'avance sur le Réveil Bressuirais. Gilbert Boirret était entraîneur, Edmond Fillon président et Gaston Potet actif président d'honneur. Les joueurs : Grimaud, Boirret, Bonet, Rouillon, D'Incau, Y. Plantiveau, Guy Blancheton, P.

Brossard, A. Coulais, Lahitte, Halilou, Delille, P. Martin, Saincrit, François, Giraud.

2. Après la DH

Après les trois glorieuses en Honneur (1951-54), ce sera une première traversée du désert. En 1954-55, Boirret reprend l'entraînement derrière Bak et Mougne reste président. Thouars gagne le deux matchs. L'équipe parthenaisienne a changé : Le Goff, Boirret, A. Coulais, François, P. Martin, Naudin, M. Micheau, Guy Blancheton, Parthenay, A. Bernard, Bernelas. En fin de compte, les deux équipes descendent et se retrouvent en 1ère division. Je n'ai pas le match aller, mais au retour, le 22 janvier 1956, « le Racing domine mais perd ! » (1-0), avec Fouillet, Coulais, Boirret, Normand, Naudin, M. Martin, Pattedoye, Boutet, Auzanneau, Blancheton, Parthenay.

Je n'ai le match aller de 1956-57. Le retour, à Thouars le 27 janvier 57, se termine par 3 à 3, avec « un excellent football pratiqué par les deux équipes » (C.-O. Du 28-01-57). Buts de Naudin, Boutet et Coulais. Le Courrier de l'Ouest donne beaucoup de précisions annexes : 11 coups

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